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Comme dans bien des domaines, la formation en langue ne repose aujourd’hui plus simplement sur un seul outil mais mixte plusieurs moyens pédagogiques. Vous trouverez une liste des différentes solutions envisageables en lisant les nouveaux dispositifs de formation.

Apprendre les langues

Dans le contexte de l’apprentissage en langue, chaque participant progresse à un rythme différent, l’individualisation de la formation est donc à privilégier autant que possible, autrement dit le face à face.

Coté synchrone, de nombreux centres de formation utilisent ainsi le téléphone, l’utilisation des messageries instantanées (chat ou VoIP) et les classes virtuelles qui présentent le gros avantage de pouvoir partager son écran et donc de baser les échanges sur des documents. La difficulté pour l’apprenant est alors de ménager des moments dans sa journée de travail ! Le dispositif pédagogique doit alors s’adapter au contexte professionnel, certains préféreront des rendez-vous fixes, d’autres des rendez-vous “à la demande”. Le présentiel est bien sur un dispositif efficace, mais dans le cadre du “one to one” il est très couteux et donc rarement choisi.

Coté asynchrone, les échanges d’email sont complétés (voire remplacés) par la mise en place de Learning Management System telle dokeos ou moodle. Il est intéressant de mettre à disposition des apprenants tout un ensemble de ressources (théoriques et exercices) permettant à chacun d’approfondir des thèmes particuliers. Répondant aux contraintes de disponibilité, les dispositifs web sont ainsi souvent privilégiés !

Pour favoriser la pratique et/ou créer une dynamique de groupe, il est possible de mettre les apprenants en contact et de les accompagner dans leur mise en pratique collective. Les univers virtuels offrent des perspectives intéressantes mais nécessitent une réelle reflexion autour de l’accompagnement des apprenants. Comme lors d’un voyage à l’étranger, il ne suffit de s’y rendre pour apprendre la langue ou découvrir la culture. Le parcours doit donner l’occasion aux participants de discuter et de s’activer 🙂 La société AvatarEnglish présente à ce sujet des services innovants.

Je ne connais pas à ce jour de société pronant l’utilisation des réseaux sociaux … ce dispositif rassemble pourtant les outils permettant :

  • d’établir le dialogue asynchrone entre pédagogue et apprenants
  • d’établir le dialogue asynchrone entre apprenants (forum / échange informel)
  • de mettre à disposition des ressources (théoriques et exercices pratiques)
  • de disposer d’un lieu d’échange et de rencontre afin de lancer des discussions synchrones (téléphone ou VoIP) ainsi que des visites dans les univers virtuels
  • diffuser des actualités et favoriser la formation tout au long de sa vie !

Dans le contexte du DIF, il est nécessaire de laisser la possibilité aux apprenants de participer en dehors de leur temps de travail, voire depuis leur propre domicile. Les technologies web dédiées aux échanges asynchrones sont donc souvent privilégiés.

Des dispositifs d’autoformation profitent aussi des technologies web. Je vous invite à en découvrir 2, à utiliser seul ou en complément d’une solution accompagnée :

  • Mango permet d’écouter des cours en anglais, espagnol, russe, français (12 langues au total) et de parfaire sa compréhension orale. L’inscription gratuite permet une utilisation partielle de ce service.
  • Gymlish délivre grâce à un moteur d’intelligence artificielle un cours quotidien par mail. Un test gratuit de 7 jours permet de découvrir ce service.

Aucun de ces dispositifs ne répond parfaitement à tous les besoins d’un formateur en langue, il faut donc les combiner pour fournir un environnement de formation adapté au contexte et contraintes des apprenants … et des pédagogues !

J’en profite pour vous rappeler le le schéma délivré par Isabelle Drumeau il y a quelques mois !

Le web 2.0, la formation et le elearning

26 Replies to “Quel dispositif pour la formation en langues ?

  1. Il existe un certain nombre de plateformes (plus ou moins) sociales d’apprentissage des langues, telles que :
    Babbel, axée sur des quizz imagés et ludiques de vocabulaire,
    Wordchamp, qui permet la mise en relation avec des tuteurs et offre des outils d’aide à la lecture de page Internet en langue cible,
    LingQ, et ses outils d’aide à l’apprentissage du vocabulaire,
    Palabea, réseau social d’apprentissage et de production de cours de langues, à l’interface très réussie…

    Toutes ces plateformes ont des atouts intéressants pour l’accompagnement social et technique des apprentissages, mais restent finalement assez pauvres sur les contenus pédagogiques proprement dit.
    La solution passe à mon avis par des partenariats entre ces sites et des instituts de formation, plus à même de structurer et valider des apprentissages en langues tout en garantissant la qualité de l’accompagnement pédagogique.

  2. En effet Thomas, les ressources dites d’autoformation (et de nombreuses formation P2P) ne peuvent garantir aucun résultat. Au mieux, on peut évaluer ces connaissances et sa progression.

    Je pense aussi que seule l’implication de professionnels de la formation peut assurer les utilisateurs d’atteindre leurs objectifs.

    A l’exception de quelques autodidactes, l’accès à l’information ne suffit pas à déclencher le processus d’apprentissage.

    🙂 Merci Florence d’avoir relayé ce post !

  3. La discussion sur Apprendre2.0 présente un retour d’expérience intéressant concernant l’utilisation d’un réseau social en FLE :

    Le réseau Foreigner in Lille existe depuis 5 mois dans les centres de FLE de l’université de Lille1 (Cueep Maison des langues), il est riche d’une communauté de 200 membres et est animé par une équipe de 4 professeurs.

    David, merci pour toutes ces informations 😉

  4. Bonjour à tous

    Pour ma part, je trouve qu’il est réellement difficile d’apprendre les langues en autoformation. Par curiosité, je suis allée sur Mango, connaissant le système Gymglish et j’avoue que j’en suis resortie glacée, la relation à la langue étant quelque peu “détruite”, automatisée. je n’y ai pris aucun plaisir , c’était même barbant. Il y a nécessité de prendre du plaisir sinon l’apprentissage n’est pas au rendez-vous.
    La mixité pourrait être une solution mais rien en remplace le contact direct avec le professeur, qui est là pour amener, non seulement un contenu, présent dans le système de l’autoformation , mais aussi un contenant rassurant !!! Adeline

  5. Merci pour ton commentaire, Adeline !

    La présence d’un(e) professionnel(le) est en effet rassurant pour l’apprenant et est souvent généralement nécessaire pour déclencher et maintenir un processus d’apprentissage. Apprendre doit être agréable, le formateur / la formatrice doit y veiller !

    Cependant, il est onéreux de s’attribuer la présence d’un(e) professionnel(le) plusieurs jours par semaine ! Une solution comme les réseaux sociaux permettraient aux apprenants de pratiquer en dehors de la présence d’un formateur/formatrice, elle laisserai place à d’autres voies permettant au savoir de se transmette … Les échanges informels sont souvent motivant et relaxant.

    Isolée, une solution d’autoformation est peu efficace. Mais utilisée par des professionnels et intégrée dans un dispositif de formation bien pensé, cela prend du sens, non ? Le web est une source d’information énorme, il serait dommage de la négliger 😉

  6. Bonjour,

    Le web peut non seulement être une source d’information mais il peut aussi permettre d’améliorer sa prononciation.

    J’ai créé un logiciel gratuit et en ligne permettant d’écouter le texte de son choix en anglais. Il permet de tester sa prononciation sur le texte de son choix grâce à la reconnaissance vocale. Celle-ci donne un niveau de reconnaissance ce qui permet d’améliorer sa prononciation.

    Le logiciel vocal que j’utilise a été conçu par IBM et intégré dans le navigateur Opera. Il n’est utilisable qu’avec les ordinateurs fonctionnant avec windows 2000 ou windows XP et bien sûr avec le navigateur Opera que chacun peut charger gratuitement ici : http://www.opera.com/download/

    Mon logiciel : http://www.orvinfait.fr/n/voice/apprendre_l_anglais.html

    Le logiciel vocal utilisé suit la norme Voice qui est une technologie XML comme MathMl ou SVG. Avec XML il est possible d’imaginer un grand nombre d’applications pédagogiques. Toutes ces technologies pouvant fonctionner ensemble.

    A

  7. Bonjour et merci pour votre commentaire !

    L’application en ligne (ou service en ligne) que vous avez créé en utilisant le logiciel d’IBM peut en effet être utile. Je n’ai malheureusement pas pu la tester, elle ne fonctionne pas sous FireFox.

    Pouvez-vous nous préciser la licence de ce logiciel, et le type de licence que vous appliquez à votre service en ligne ? Il est en effet important de préciser aux utilisateurs les conditions d’utilisations, les garanties de services … s’agit d’un service limité dans le temps OU est il suffisamment solide pour que des professionnels basent leur dispositif pédagogique dessus ?

  8. Le service n’est pas limité dans le temps. Il restera gratuit.

    Pour pouvoir l’utiliser il faut obligatoirement comme je l’avais indiqué le navigateur Opera qui est gratuit et un ordinateur fonctionnant avec windows 2000 ou windows XP.

    Il y a la licence du navigateur je ne vais pas en rajouter une autre. Pour moi c’est une page web avec une application Web normalisée je ne vois pas pourquoi je mettrai des conditions d’utilisation particulières à cette page.

    Comme il y a des données qui sont envoyées vers le serveur pour générer les tests je pourrais indiquer de ne pas en profiter pour essayer de s’introduire sur le serveur mais les gens honnêtes ne vont pas le faire et les pirates essaieront quand même. Je ne fournis pas de programme à télécharger. C’est une application 100% web.

    J’ai des conditions pour les personnes souhaitant mettre du contenu sur le serveur du portail Orvinfait mais pour le présent service les données envoyées vers le serveur sont traitées mais pas enregistrées. Il n’y a pas besoin de s’inscrire pour utiliser le service.

    Le service est gratuit j’espère le rentabiliser par la publicité, comme pour d’autres pages, mais ce n’est pas ma seule motivation. Je pense que ce service est très utile donc très attractif. Il ne fonctionne qu’avec un seul navigateur pour l’instant mais s’il a du succès il va contraindre les autres navigateurs à intégrer Voice et les autres technologies du W3C comme SVG.

    Pour en savoir plus sur ma position :
    http://www.orvinfait.fr/svg_le_createur_du_web_s_exprime.html
    (J’approuve totalement le discours de Tim Berners-Lee et bien que de 2000 il est toujours d’actualité)

    J’ai créé ma société en 2000 elle est immatriculée en France. C’est donc vérifiable avec le numéro de siret.

    Je travaille seul depuis chez-moi. Les actionnaires de la société sont ma femme et moi.

    Je gère moi-même le serveur hébergeant le portail Orvinfait et si le système informatique ne suffit pas à satisfaire la demande je le ferai évoluer en conséquence. Mais avant cela il aura fallu sans doute vaincre de nombreuses réticences.

    Je sais bien que tout le monde n’a pas les ordinateurs pouvant faire fonctionner ce logiciel mais faire parler les élèves un à un prend du temps. N’est-il pas judicieux de consacrer ce temps aux élèves qui en ont le plus besoin?

    Même si cet outil n’est utilisé que par quelques-uns il peut donc être utile à tous.

    Est-ce que le message passera? pas sûr. De plus je ne vais pas investir dans la publicité pour faire connaître le service.

    Ce que je propose n’est pas neutre pour l’avancée du web. Cet outil vocal repose sur une technologie normalisée par le W3C. C’est à dire une technologie non-propriétaire.

    En conseillant l’outil que je propose non seulement les professeurs permettraient d’élever le niveau en anglais mais en plus ils forceraient l’ensemble des navigateurs à intégrer diverses langues au format normalisé par le W3C. Arriverai-je à faire prendre conscience de cela ?

    S’il y a d’autres questions j’y répondrai.

  9. Merci pour votre transparence ! Votre cheminement est clair et en effet compréhensible.

    J’ai, à plusieurs reprises, abordé sur ce blog les difficultés qu’éprouvaient les professionnels à choisir et conseiller des services dont la pérennité n’était pas contractuellement assurée. Mon interrogation sur l’éventuelle licence qui pouvait accompagner votre service était donc tourné en ce seul sens.

    Une licence est une garantie pour l’utilisateur, elle le rassure quand à la légitimité d’utiliser le service et lui permet d’envisager son utilisation à long terme. Aussi, il me semblerai intéressant pour vous de préciser le “cadre” de ce service. “Libre et gratuit” sont des avantages certains ! Pourquoi ne pas les mettre plus en avant ?

    Enfin, bravo pour votre respect des normes W3C! Un dernier détail … la licence du navigateur ne couvre pas le fonctionnement de votre service 😉

  10. “la licence du navigateur ne couvre pas le fonctionnement de votre service !” Je le sais bien c’est pour cette raison que j’ai argumenté sur le fait que je ne fournissais pas de licence. J’ai simplement cité la licence du navigateur car c’est un contrat qui doit être lu.

    J’ai été un bénévole très actif au sein d’une association de consommateurs et j’ai eu à de nombreuses fois à souligner qu’il fallait lire ce qui était écrit. Dois-je rajouter un document alors que je ne demande aucun engagement ? Pour moi c’est non mais si cela peut rassurer pourquoi pas.

    On ne se comprend pas car la voix avec Voice sur le web est aujourd’hui nouveau mais c’est un élément qui peut être géré par le navigateur au même titre qu’un script javascript ou ajax, qu’une photo ou qu’un texte. Pour chacun de ses éléments je ne vais pas mettre de licence pourquoi en mettrai-je une pour Voice.

    En ce qui concerne la défense des technologies du W3C j’estime que tout professionnel du Web devrait le faire. C’est l’intérêt collectif. Mais avec l’utilisation de Flash au lieu de SVG nous sommes très loin de cela.

    Pour ce qui est de gratuit je l’ai mis en avant sur la plupart des pages de mon portail. Je l’avais mis aussi ici dans mon premier message.

    En ce qui concerne libre. L’utilisation est libre. Les logiciels sont librement utilisables mais je ne propose pas des logiciels libres.

    Contrairement à Firefox, Opera n’est pas un logiciel libre même s’il est gratuit c’est peut-être pour cela que vous ne l’avez pas chargé pour essayer le l’application proposée. Voice est une technologie libre n’importe quel fabricant qui en a les moyens peut donc faire un produit concurrent qui fonctionnera avec mon application. Par contre le programme d’IBM fait suivant la norme Voice ne peut pas être copié, il n’est pas libre.

    Je ne suis pas contre le libre, au contraire, comme le montre mes pages suivantes :
    liberer les svg

    le bon navigateur pour voir svg

    Comme vous le savez le logiciel libre n’est pas forcément gratuit et ce qui est gratuit n’est pas forcément libre. J’essaye aussi de faire passer ce message auprès des visiteurs de mon site. Utiliser libre porterait donc à confusion.

    J’ai bien conscience que si je mettais libre et gratuit cela attirerait plus de monde rapidement. Je gagnerai ainsi plus d’argent avec la publicité mais il ne serait pas cohérent de dire que j’ai d’autres buts et ne pas les poursuivre.

    Ce que je propose n’est qu’une première application utilisant Voice mais je vais en faire d’autres et mon but c’est qu’à l’avenir de telles applications soient courantes sur le web. Il me semble qu’il y a urgence à occuper l’espace.

    La synthèse vocale est déjà sur les ordinateurs Windows XP et Windows Vista mais la plupart des usagers l’ignorent. Ce qu’ils ignorent aussi c’est que cette synthèse vocale est faite suivant des procédés propres à Microsoft.

    Windows XP n’a pas de reconnaissance vocale mais Windows Vista l’a :
    http://ns1.01net.com/contenu/4761/astuces-vista/164-1/vista/configurez-la-reconnaissance-vocale-de-vista/

    Comme Windows Vista est livré avec l’ordinateur les utilisateurs peuvent avoir l’impression que c’est gratuit.

  11. Article très intéressant. J’ajouterais que l’apprentissage des langues ne se fait pas de la même façon pour tout le monde. Ainsi nous sommes inégaux face à cela, et ce parce que certaines personnes ont malheureusement des difficultés de naissance à comprendre les sons.

    Il faudrait pouvoir offrir dès le début de la scolarité une aide supplémentaire aux enfants qui ont naturellement plus de difficulté à maîtriser les phonèmes de manière à réduire l’écart le plus efficacement possible.

    Pour plus d’infos voir ma source http://www.unisciences.com/societe/news/langue_etrangere_inegalite.php?id=315

    Bonne continuation!!

  12. Merci pour votre commentaire.

    Votre article évoque une expérience très intéressante. “Ces résultats montrent qu’il existe une corrélation positive entre la difficulté à maîtriser sa langue maternelle et la capacité à apprendre une langue étrangère” est un constat très juste !

  13. La situation communicative joue un rôle important lors de l’émission d’un message. L’apprenant est donc amené à maîtriser la manipulation des mots. Comme la formation des mots, en passant par les bases fondamentales pour trouver toutes les dérivations possibles ou par composition. Comment y parvenir ? je vous montre un site de formation en langue : mcd-formation-langue.com

  14. Bonjour Fabrice,

    Votre “site de formation en langue” semble être un des nombreux prestataires de services offrant des formations. Pouvez-vous nous indiquer les avantages que présente cette société par rapport aux autres existantes sur le marché ? Que propose-t-elle que l’on ne trouve pas ailleurs ?

    D’avance merci des réponses que vous pourrez nous apporter 🙂

  15. Personnellement, je pense que ce qui déclenche le processus d’apprentissage, c’est un mélange de curiosité et de motivation continuellement renouvelés.

    Le défi lorsqu’on se retrouve seul face à l’information nécessaire, c’est d’abandonner, par lassitude ou déception.

    Ce qui évite cela, c’est d’aimer sa pratique, puisque cela transforme une curiosité ponctuelle en apprentissage constant.

    Mon point de vue en matière de langue est d’aider les gens à “apprendre à apprendre”, développer leur autonomie et, on peut même dire, un certain sens de la responsabilité individuelle. Il s’agit de voir ce qui dépend d’eux et comment ils peuvent enrichir leur niveau d’anglais au quotidien. Encore une fois, multiplier les approches, les supports/médias, permet d’avoir un apprentissage complet et de vraiment apprendre à parler anglais.

    “My 2 cents” 😉

  16. Merci Fabien pour ce commentaire 🙂

    J’ai pris le temps de visiter ton site bilingueanglais.com et je te félicite pour cette initiative. Certes la visite du site nécessite de s’inscrire (donc de laisser son adresse email) mais la présentation de ta méthode, les galères que tu as rencontrés, les solutions que tu as trouvées et les témoignages valent le détour.

    Après être devenu bilinque en anglais, Fabien se propose de nous accompagner dans cette voie. Les autodidactes sont souvent bon pédagogue. Ils savent utiliser à bon escient les ressources disponibles autour de nous et savent gérer leur motivation. De plus, il s’agit souvent de passionnés et c’est un des meilleurs vecteurs quand il s’agit de transférer un savoir !

    A noter : le premier chapitre de la méthode proposé par Fabien est accessible gratuitement. Parfait pour découvrir cette méthode et vérifier qu’elle vous convient !

  17. LingQ.com est un site web pour les personnes qui s’intéressent aux langues. Nous sommes une communauté de gens qui apprennent et qui s’entraident. Il y a beaucoup de fonctionnalité assez unique. Je crois que LingQ représente une utilisation intelligente des nouvelles technologies de l’information. L’inscription et la plupart des ressources sont gratuites. Venez nous visiter et dites nous ce que vous en pensez.

    Steve

  18. Merci Steve pour ce lien !

    Je suis en train de decouvrir le concept et trouve cela très intéressant ! Mais j’ai du mal a distinguer ce qui est gratuit de ce qui est payant ? A quel point puis-je bénéficier de cette solution sans avoir à investir ? Autrement dit, un autodidacte peut-il se satisfaire d’un accès gratuit ?

    Merci de m’eclairer sur ce point 🙂

  19. Olivier;

    Tous les textes et fichiers sonores dans nos bibliothèques en dix langues nous sont donnés gratuitement par nos membres; et peuvent être téléchargés et utilisés sans restriction. Les fonctions qui facilitent l’apprentissage à partir de ces contenus sont disponibles gratuitement avec la restriction qu’une fois que la base de données de l’apprenant atteint 300 mots, l’apprenant doit, pour pouvoir continuer à ajouter des mots et des expressions à cette base de données, soit payer $10 ou 1000 points par mois soit supprimer des mots et des expressions de sa base de données.

    L’accès au Forum, la possibilité de importer des textes et bien d’autres fonctions sont disponibles gratuitement. Par contre si l’on veut les services d’un tuteur, il faut payer avec des points.

    On peut soit acheter les points, soit les gagner comme tuteur ou en contribuant du contenu à nos bibliothèques ou en trouvant de nouveaux membres.

    Je dois dire que la plupart des gens utilisent le site gratuitement. Nous voulons, bien sur, qu’une partie de nos membres payent pour que nous puissions continuer à exister.

    Steve

  20. Permettez-moi d’expliquer quelques principes pédagogiques de LingQ.
    1) Il faut beaucoup écouter et lire avant de pouvoir parler. Il n’y a pas besoin de parler une langue avant qu’on le veut.
    2) Il est plus efficace d’apprendre à partir de contenu qu’on a choisi, qu’on trouve intéressant, et qui n’est pas trop difficile.
    3) On s’habitue à une nouvelle langue avec beaucoup d’écoute et lecture et non a partir d’explications de règles de grammaire. De nouveaux patrons se forment dans le cerveau naturellement.
    4) Il y a moyen d’aider le cerveau a devenir plus alerte, plus attentif, à ce qui se passe dans langue. Les explications de grammaire, l’étude du vocabulaire, l’intervention d’un enseignant, en sont quelques exemples. Mais ces activités sont moins important que l’écoute et la lecture, et bien sur la motivation de l’apprenant. Ce dernier facteur représente la tache principale de tout enseignant.
    5) La langue s’apprend lentement d’une façon désordonné. Il est donc plus important de mesurer le niveau d’activité de l’apprenant, plutôt que la précision dans l’utilisation de la langue.

    Pour répondre a quelques commentaires ici.

    L’apprentissage d’une langue ne peut pas être garanti, ni dans la classe ni ailleurs.
    Une langue s’apprend principalement hors de la salle de classe. La salle de classe peut être un lieu de rencontre, d’encouragement, de “feedback”, et même de coertion. Dans notre communauté a LingQ nous offrons la même chose, sans l’élément de coertion.

    Pour ceux qui lisent l’anglais, vous pouvez voir cet article sur mon blog. http://thelinguist.blogs.com/how_to_learn_english_and/2009/10/-seven-principles-of-input-based-language-learning.html

  21. Merci pour toutes ces informations !

    Le sujet et la solution que vous proposez mérite en effet de l’attention.

    Dans l’apprentissage d’une langue, la pratique est fondamentale. Toute solution qui permet aux apprenants de pratiquer à leur rythme et à tout moment est une solution qui mérite d’être testée 🙂

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