J’utilise depuis plusieurs mois le service gratuit Picoshot. Il permet de générer automatiquement des vignettes au format 120*90 pixels correspondant à la page d’accueil d’un site internet. Pas besoin d’inscription, pas même besoin d’avoir à visiter leur site web : il suffit d’insérer une image qui a pour url : http://image.picoshot.com/thumbnail.php?url=le-site-en-question.com. Mais voilà depuis une semaine, ce service ne fonctionne plus 🙁
C’est en effet un risque lorsque l’on utilise des services gratuits : aucun contrat ne garantie la pérennité du service. C’est d’ailleurs un des freins de l’utilisation du web 2.0 en entreprise. Heureusement pour moi, d’autres services similaires existes, notamment celui de http://www.thumbshots.org. J’utilise donc désormais des images ayant pour url :
http://open.thumbshots.org/image.pxf?url=le-site-en-question.com !
Pratique pour mettre un peu de couleur et d’illustration, j’utilise notamment ce service pour illustrer mes bookmarks. Il est aussi possible d’enregistrer l’image sur son disque dur pour l’intégrer dans un document bureautique. Il suffit de cliquer-droit sur l’image et de choisir Enregistrer sous.
Une confusion trop fréquente …
Le Web 2.0 s’entoure d’une multitude de services gratuits et les médias évoquent dans le même temps les solutions dites libres … la confusion s’installe et peu d’entres nous savent discerner l’intérêt et les risques encourus lorsque l’on décide de les utiliser. Certains évoquent notamment le terme “open-source” dès qu’ils rencontrent un service gratuit … une précision s’impose alors !
Les solutions open-source sont majoritairement soumises à une licence GNU GPL, licence qui impose la liberté d’utilisation et de distribution, donc la gratuité sans limitation de durée. Les services gratuits du web 2.0 ne sont pas soumis à ce type de licence, aucune garantie de gratuité dans le temps n’est donc fournie.
Autrement dit, si l’on déconseille de plus en plus souvent les services gratuits, il ne faut pas se détourner pour autant des solutions libres et dont l’éditeur s’engage à ne pas monnayer l’utilisation 🙂