Depuis 2007, 23andMe nous propose d’analyser notre ADN et de mettre à notre disposition les résultats sur internet. Notre code génétique est composé de 23 chromosomes, son étude permettra de découvrir nos sensibilités face à certaines maladies et peut-être d’identifier une partie de notre personnalité.
Un récent reportage télévisuel présentait un couple qui avait commandé l’analyse de l’ADN de leur jeune enfant. Amusant. Peut-être ces analyses peuvent elles être utiles dans le cadre du dépistage de maladie génétique ?
Le post “Test ADN 23andMe en ligne pour 399 dollars” nous montre en détail comment bénéficier de cette analyse.
L’illustration extraite du site de 23andMe illustre très bien ce service :
Analyser son propre ADN et être certain de conserver pour soi les résultats offre un aspect pratique certain. Comme l’explique le post “23andMe et moi et moi émoi“, à chacun de décider si il souhaite connaître ou non ce que lui réserve son patrimoine génétique 🙂
L’aspect pratique peut laisser place à un aspect dramatique si l’analyse porte sur l’ADN d’un tiers ou si le critère privé des résultats n’est pas respecté ! Lors d’une embauche, les analyses de graphologie sont acceptables, mais qu’en serait-il d’une analyse génétique ? 🙁
Le web 2.0 a répoussé les limites de l’intimité. Aujourd’hui, tout se partage ! Les réseaux sociaux dévoilent notamment notre vie privée. Lorsque l’on cherche à connaître quelqu’un, on demande d’abord à Google, non ? L’industrie marketing a d’ailleurs bien compris l’intérêt d’utiliser ces informations pour mieux nous cibler.
Heureusement il n’existe aucun lien entre les analyses génétiques et les données que rassemble notre identité numérique. Aucun ? 23andMe a été fondée par Madame Google, Anne Wojcicki. La société Google en est actionnaire. Les sociétés ont des locaux voisins.