La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a aujourd’hui soixante ans. Il ne s’agit pas réellement d’une licence libre, mais l’analogie peut cependant être réalisée. Les licences s’appliquent aux écrits, aux logiciels … et même aux plantes. Si je devais choisir une “licence” pour défendre mes droits fondamentaux et décrire mes principaux devoirs, c’est bien la DUDH que je choisirai !

Ecrite de manière collaborative par des rédacteurs occidentaux et orientaux, cette déclaration est reconnue comme universelle. Elle est valable pour tous et toutes sans restriction ni distinction. Si son évolution n’est pas inenvisageable, il est cependant très difficile de la modifier sans la dénaturer. Ce texte est en effet devenu un “monument historique” 😉

La DUDH a été traduite en plus de 300 langues et comprend un préambule et 30 articles. Elle est, depuis 1948, reprise dans de nombreux autres textes (dont des constitutions) et beaucoup de particuliers, d’associations, et d’ONG) s’appuient sur elle pour faire valoir leurs revendications.

Dans la chronique d’Amnesty France du mois de décembre 2008, l’ancien président de l’ONG, Denis Robiliard explique que “ce texte ne hiérarchise pas les droits de l’Homme. Dans cette période de l’après-guerre, on ne fait pas encore de distinction entre droits civiles et politiques, et droits économiques, sociaux et culturels. La Déclaration est universelle non seulement sur le plan géographique mais par le fait qu’elle embrasse la totalité des droits. La DUDH est aussi remarquable par sa concision. Cet ensemble de principes, avec son caractère abstrait, offre des possibilité d’applications que les rédacteurs eux-mêmes n’avaient pas envisagées.”

Les droits cités dans la DUDH ne sont revendiqués que par ceux qui la connaissent, et c’est là qu’il reste des efforts à faire ! Informer sur le contenu de cette Déclaration, faire connaître à chacun ces droits fondamentaux est une des missions prises en charge par les défenseurs des droits humains. Etes-vous sur de bien connaître vos droits ? Cherchez-vous une occasion d’en parler avec vos proches ou vos collègues ? Amnesty nous propose un jeu en ligne composé de 50 questions en rotation par 5 à chaque essai.

Le Jeu n’est ouvert qu’à toute personne physique majeure (18 ans révolus), résidant sur le territoire français (France métropolitaine, Corse). N’hésitez cependant pas à associer vos enfants dans cette activité : l’apprentissage de la liberté n’est pas réservé aux personnes majeures !

Dernière minute : si vous êtes sur Paris à 18h, rendez-vous au Pont des Arts 😉